Et l’argent, Xéniaaaa? 💰🤪

Quand tu veux quitter la traduction pour ton super projet qui te fait vibrer, rêver, sourire…😍🌴✈ 😍

... se pose inévitablement la question de l’argent. Et là, c’est le drame mental 🤯.

Car le mental, il te voit déjà finir sous un pont.

OK, alors laisse-moi te dire une chose.

Du toi d’aujourd’hui, qui gagne raisonnablement ta vie, au “toi sous un pont”… il y a encore de la marge (sur plusieurs années en général). Tu as largement assez le temps:
1. D’y aller lentement (à un rythme tout helvétique 😉).
2. De corriger le tir à point nommé 🏹.

Quand une peur liée à l’argent émerge, le mieux c’est d’utiliser sa part rationnelle et d’examiner les faits.

Concrètement, tu peux faire le point sur ta situation financière, par exemple.

Aujourd’hui, tes revenus te viennent uniquement, ou peut-être essentiellement, de la traduction. Mais sais-tu où vont tes sous? Si tu es indépendant, sais-tu combien tu gagnes exactement? Connais-tu ton budget minimal pour vivre (toi, ta famille et Max le Siamois)?

Parmi les traducteurs qui viennent me voir en me parlant de la sécurité financière qu’ils peinent à lâcher, beaucoup n’ont pas une idée précise de leur budget.

C’est ton cas aussi? Alors, connecte-toi à ton e-banking et télécharge le fichier de tes crédits / débits sur une année civile.

Il est temps d’activer tes talents insoupçonnés de comptable 🤓, cher traducteur (pardon, cher futur-ex traducteur).

Arme-toi de curiosité, de stylos et d’un carnet / papier. En option: ta tasse préférée ☕ et une musique sympa 🎶.

C’est parti.

Fais le point de tes dépenses (fixes et variables)

Quelles sont tes dépenses fixes impératives (assurance, loyer, alimentation, etc.)? Quelles sont les dépenses fixes non vitales mais quand même importantes? Quelles sont les dépenses variables? Est-ce que tu as des dépenses incompressibles de début d’année / semestre pour lesquelles tu as besoin de réserves, mais durant les cinq mois suivants tu peux maintenir le cap avec des entrées d’argent moindres?

Identifie les économies possibles

À partir de là, regarde quelles sont les dépenses régulières auxquelles tu peux renoncer, à titre provisoire (le caractère provisoire de la restriction nous rassure).

Veux-tu vraiment renouveler ton abonnement de fitness si tu n’y vas qu’une fois par mois, ou marcher en forêt une fois par semaine te serait aussi bénéfique? Peux-tu combiner une forme d’activité physique gratuite avec du réseautage (LE secret de toute entreprise florissante): randonnée en groupe, yoga au parc (en saison), etc.? Y a-t-il un membre de la famille que tu aides financièrement, qui est éventuellement en âge de se débrouiller seul et que tu pourrais continuer à soutenir, mais autrement qu’avec de 💰?

Sans renoncer complètement à tout (en mode frugalité absolue, ce qui fait qu’on est frustré et que cela ne marche pas), y a-t-il des endroits où tu peux dépenser moins: tu n’es pas obligé de renoncer à ta sortie matinale au café, mais commander un expresso + petit pain au lieu d’un cappuccino avec extra-shot et du lait d’avoine + le sandwich le plus cher de la carte, peut-être?

Pour t’encourager, tu peux noter séparément les sommes épargnées à chaque fois!

Joue avec les chiffres

Explore. Teste des scénarios. Apprends à te connaître à travers ces entrées et sorties d’argent. Que disent-elles de tes priorités de facto aujourd’hui? Correspondent-elles à tes aspirations et à ton grand projet? Quel est ton poste de dépense ponctuel le plus important (hors impôts, assurances)? Es-tu prêt à y renoncer? Pourquoi?

Mis à part le fitness, y a-t-il des abonnements que tu peux optimiser (téléphonie mobile, Internet, Netflix, SkyShow, etc.)? Des services que tu paies mais que tu n’utilises quasiment jamais? Des services que tu paies à double?

Regarde combien tu économises comme ça par semaine, mois et année?

Joue avec les chiffres.

C’est une manière de baliser ton parcours, oui. Mais aussi de montrer à ton mental que tu tiens les rênes. Que tu sais exactement où vont tes sous. Que tu gardes un œil sur tout ça.

Termine avec un zeste de luxe

Et dernière astuce: réserve-toi un budget « dépenses non indispensables qui font du bien ». Pour éviter cette fameuse frustration. Offre-toi du luxe (ça ne coûte pas forcément «cher»: comme le monsieur sur la photo, il te suffit d'un peignoir, dune baignoire, d'une fenêtre et dune tasse despresso 🤴🏻👸🏼😜). Ce budget, cela peut être 10 francs par semaine pour des magazines Lifestyle, un verre dans un endroit tendance (avec réseautage en bonus) ou cinq macarons au caramel salé le week-end dans ton endroit préféré.

Bref, regarde les chiffres. Et amuse-toi!

À bientôt pour d’autres astuces,

Xénia

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Une formation, mais dans quel domaine?